Partager Posté(e) 4 octobre 2019 SANG NOIR (D'où vient cette fleur sans mal? Pour aller nulle part, et rester toute sale, de sueurs et de pouvoirs.) La suie chemine dans le trou Noirci des ténèbres, le volcan Et le démon portent des coups Sans le moindre sentiment. Macabre esprit, qui es-tu? Toi sans lequel je me perds Dans les pensées de la rue Déserte et sans mère. Le savoir et le vouloir Qui enchevêtrent leurs idées Et les embrouillent le soir Où je nous dilapidais. Les veines du tyran apaisées Par la tension du baiser Qui reste pour une éternité Gravée, soudée, sans réalité. L'éclat du soleil qui perturbe Le visage éphémère de la lune Et les étoiles froides titubent Devant la noirceur de ma plume. Assez d'amour, excès de haine Je te balance ma rengaine Au creux de tes oreilles si fines Qu'on se demande, en sourdine Si tu as une réception Pour nicher mes passions. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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