Partager Posté(e) 30 septembre 2019 RumeursMes amis mots parlent miaulent aboientA demi mots immobile j'avance en moiD'effleurer les mimosas des jardins d'hiver En coton je suis mon ombre comme avant hierDe suivre mon égo face fade Nord bétonnéeÉcouter un colloque sur les propriétés des mal logésLire en diagonale des fous réussir leurs échecsIl dit viser la tête de l'apprenti sage aztèqueLes joueurs du golfe arrosent leurs green feesIls lavent blanc avec l'eau ruisselante à VeniseDe leur chèque on boit du liquide transparentS'occuper de nos ans vieux parents partantsÉcouter la musique alité au creux de ses reinsPrier Dieu et ses apôtres au milieu de ses seinsÀ demi motsLa rue meurtDe maudits motsDe tant d'ardeurLà où l'art rugit revitLes rues de la route relientLa rue vivante hier était sans issueLe voyageur emprunte l'avenue bienvenueLes rues vivent entières coupées d'avenuesComme le flux le reflux sanguin l'art vit revitLa rue vit revit aussi se ravive se revigoreLezardé de chemins de traverse encore et encore Brel Cabrel Ferré Lavilliers Trénet Higelin qui encore? La rue meurt de la rumeur là où l'art rugit Brassens Barbara fêtards de la musique qui sais-je encore? De voies de garage en voix au son hérité De musicalité du verbe du proverbe de la postérité Le facteur la mérite cette rue qui monte Son vélo s'y perd de ses roues libres comme l'air Des Ablettes de Nougaro ah tu verras le nougat en dessert Le voyageur l'emprunte ne peut l'acheter quelle honte Même avec son assurance tous risques de touriste qui compte L'avis de la rue éclaire les voyants verts Les myopes la stygmatisant de feux rouges Franchie la ligne blanche interdite à toi les oranges L'art dû crû reçu dans la face A qui change De la rue ressurgissent ces préhistoires qui nous bougent Ces natures mortes vivantes villes tant oculaires Tant et plus sensuelles nouvelles tantôt séculaires Le ghetto te guette tu es à la rue tu meurs Lieux sans bancs noirs poisseux sans rumeurs Le jour la nuit la lumière revient ses teintes ravive Mort vivant ce lieu se mue remue déroute dérive Mes amis mots mes coeurs La rue meurt tu meurs L'image sans son L'avis sans son image La vie sans chanson Le son sans son chantage L'art la rue meurent Je vis je me meurs Ma foi demeure. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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