Partager Posté(e) 16 août 2018 (modifié) J’avais retenu les rêves bercés de silence, Le jour était clair sous l’opaline du matin, Ainsi l’enfance se prolongeait loin des chagrins, De ces printemps somptueux aux soupirs immenses. L’arbre enraciné chérissait la terre brune, De doux songes voguaient sur les blés ondulants, Des fleurs nouvelles ne faisaient qu’écouter le vent Puis sombraient au voluptueux chant de la lune. Et tu portais mon berceau, terre de Normandie, Sur l’aube amandine qui s’égrène et s’étourdit, Aux heures qui s’évadent, éclaboussant ma jeunesse. J’ai pleuré il y a bien longtemps, au partir, Tes parfums en-allés, tes saisons en ivresse, Je t’ai tant aimée que j’ai peine à en guérir. Modifié 16 août 2018 par thierry demercastel 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés