Partager Posté(e) 27 septembre 2019 (modifié) Octobre, Il ne reste de son espoir Que le reflet dans cette vitre entrouverte Est il possible d’aimer La troublante cascade sur ses épaules Peut on trouver beau Ce visage fatigué d’aimer trop Il ne reste Que le café brûlant dans la tasse Que le silence hurlant suivant la rage Les quelques secondes de soulagement Le désordre des sentiments Hier Dans le métro Un homme a fait la manche J'ai planqué ma honte sous mon veston Et le vide a mangé mon cou Les crocs de la détresse ont aussi Croqué mes joues A l’affût j’ai attendu La chute Perdue dans la poche du mendiant J’ai re tricoté tranquillement Le tissu troué Je me suis lovée dedans Le coton rapiécé J’ai rebondi entre les rames En fait j’ai mendié à mon tour J’ai sauté entre toutes ces âmes Pressées d’être, pressées d’amour Il ne reste de mon espoir Que le fantasme de son étreinte Pourtant je l’aurais juré Un instant En dehors de la poche du mendiant Il a tenu de très près Mon corps frêle d’enfant Blessé Modifié 27 septembre 2019 par Carine 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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