Partager Posté(e) 27 septembre 2019 ** Sticks and stones may break my bones (but words can never hurt me) ** Une puce sauta sur une marmotte, Avant sa sieste des trois mois, Pour aller au village polyglotte Où l’on vend des poils de chat Un lapin en uniforme L’air courroucé Lui demande ses papiers Alors qu’elle venait de sauter Devant l’école Je n’en ai point, répondit-elle C’est ennuyeux, dit le lapin En se grattant le menton Soyez gentils reprit la puce Laissez-moi passer Je ne peux prendre le bus Je suis bien trop pressée D’aller à l’école Quand je saurai écrire Et compter J’apprendrai à bien piquer Je serai infirmière Le lapin, subjugué, Se grattait le front Il la laissa passer De toutes façons Dimanche il ferait un civet Avec ses illusions A trois jours de la retraite Il n’allait pas faire le con. C’est ainsi que la puce Fit son chemin Mais, contre toute ta tante, Elle devint … Gérante de camping. Un matin de juillet, Elle vit arriver un gros lapin Fier de sa caravane Elle lui a dit je vous reconnais Vous m’avez laissée passer Vous vous souvenez ? Je n’étais qu’une petite puce égarée … Le lapin, tout fier, l’embrassa comme un père Oh, ma puce, ma puce … Alors, tu es infirmière ? (J.E . septembre ordinaire) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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