Partager Posté(e) 26 septembre 2019 Le chemin est un loup qui vous observe enfant, je rêvais des loups sur la crête Le soleil explose les pierres, c'est l'été mais, sur le chemin, j'ai la chair de poule les roches sont volcaniques, je vais exploser où sont les yeux du loup ? Enfant, je scrutais la crête et je marchais dans le vallon ils me suivaient sans que je n'entende jamais son nom Le chemin est un loup qui vous attend enfant, je connaissais ce vallon et j'ignorais la crête ils restaient là-haut et je restais en bas La pénombre éclate les hauts et les bas, les sous-bois et, sur le chemin, je ne sais plus où je suis tout à coup ce n'est donc pas un rêve ? Je n'irai pas plus loin entre chaud et froid à la moitié du chemin Enfant, je pensais que les loups finiraient par descendre et qu'il me faudrait courir enfant, je voulais ce rêve et son évanouissement Je n'irai pas plus loin ni chaud ni froid et les moitiés n'existent pas, na ! Et puis, je suis ce loup, d'abord ! Deux pattes en avant deux pattes en arrière la langue sur le côté et près de moi d'autres loups, serrés qui regardons, serrés le chemin d'un autre qui s'endort, serré Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés