Partager Posté(e) 26 septembre 2019 (modifié) Je ne pense pas pas aimantés par le fleuve je n’attends pas et la langue s’affaisse dans les eaux du passé Les chiens et les nuages ne changeront rien ni la musique du Titanic engloutie accoudée je regarde la surface se défaire devant les marelles de glace on joue à cloche-pied Aujourd’hui je parle aux flocons de neige disparus à la glace éphémère sous le soleil au froid qui fait son manteau sur mes épaules Il n’y a plus de liaison entre les chemins pas de gare ni pont levis jusqu’aux lignes de la main effacées Je n’entends pas le silence j’ai fermé les yeux à des milliers de kilomètres j’écoute au-delà de la nuit la faible voix de la terre comme peut le faire un rêve espérant un lit de plumes sur lequel marcher Les trains et les rails continueront leur fuite les aéroports feront croire au septième ciel jusqu’aux bras séparés agitant des feux de détresse Sous les néons blafards je regarde la vie se transformer les micros métalliques annoncent qu’il est trop tard Modifié 26 septembre 2019 par Myrtille 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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