Partager Posté(e) 15 août 2018 Certains ne veulent en découdre et croient au coup de foudre. Germain était de ceux-là, Il attendait quelque minois Qui enfin le foudroie. Dans sa vieille salopette Qui sentait l'andouillette, Il sortait chaque matin Arpentant les chemins, Il faisait fi des ricanements De ses voisins peu accommodants, Il ne faisait rien germer, Germain, Sinon, peut-être, un poil dans sa main. Un mercredi, jour de lessive, Il avala de travers sa salive Lorsqu'il vit pointer à l'horizon Une beauté à l'air fripon. Il lâcha un "saperlipopette !" en ajustant ses lunettes. La belle apparition s'était dévêtue Et lavait avec candeur son fruit défendu. Pauvre Germain en déglutit Il en tomba dans le pissenlit ; Plus tard, il le mangea par la racine, Mort foudroyé : surplus d'adrénaline. Son rêve est exaucé, pauvre bougre, Il a connu le coup de foudre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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