Partager Posté(e) 20 septembre 2019 (modifié) Avec l'automne et ses châtaignes Qui lui tombent dessus pendant la promenade Le poète alangui succombe à cette teigne D'un spleen torturé de malade ! Mais toi et moi n'avions pas froid, Beaux, jeunes, sans soucis, rehaussant le chauffage Pour folâtrer sans fard dans la bulle de joie Qui exaltait nos corps en nage ! Feuilles craquant sous les pieds de la mort, Arbres se déplumant au gré des vents mauvais Moi sans fin je te regardais Ta nudité pour passeport. Et tu aimais tous nos voyages À cette saison triste où l'on choisit ou non De vivre ou de survivre et de donner des gages Au plomb gris de l'hiver fatal crénom de nom ! Au chaud, je restai ébaubi Frappé d'admiration pour ton cul et tes seins Et pour ces mille riens Que l'âtre avait rosis ! Tes jambes qui fuyaient sans fin Si fines, pourtant si charnues Ne demandaient que mes deux mains Vinssent lisser ta chair à cru ! Tes seins commandaient la cadence M'incitant à jouer avec eux À ces jeux fous, mais sans violence, Qui vous brûlent comme le feu ! À l'entracte, je fixais ton visage Percé par un regard narquois Qui nonobstant semblait si sage Quand tu te donnais à moi. Nous les explorions à loisir Ces corps qui cachaient des trésors, Cela nous faisait beaucoup rire Et nous n'avions pas de remords. Dehors il pleut et on s'en fout, La bise peut bien se mettre en quatre Afin que d'aucuns languissent d'un désir mou, Notre bête à deux dos caracol' quatre à quatre ! Modifié 21 septembre 2019 par Marc Hiver 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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