Partager Posté(e) 19 septembre 2019 La rue était silencieuse En cette nuit glacée Et projetait ses lumières En d’oublieux passés Des ombres instables Que le temps traîne Avaient des chants inquiets Et dans leurs mouvements confus L’étrange douceur d’un songe Les arbres nus et figés Enfouis dans leurs rêves Ressemblaient à l’éternité Puis des brumes légères S’immolaient aux lampadaires Comme les heures Au souffle des horloges Un ciel noir charriait De secrètes douleurs De celles que le vent Raconte parfois La rue était silencieuse Et projetait son intimité Dans mon cœur d’où s’échappait Comme un parfum du passé 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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