Partager Posté(e) 17 septembre 2019 Tout se nourrit du silence, L’heure qui vient est un ailleurs, Le temps blesse et son errance Est un miroir où tout se meurt. D’idéals jours se consument Et celui qui est n’est rien, Vois, la lumière s’exhume Comme une douleur revient. Vois, tout meurt chaque instant, Jusqu’au cœur des pierres, Ce demain en noir et blanc Nous regarde d’un œil sévère. Tout n’est déjà que silence, La fenêtre où je t’aperçois Crie ma désespérance Et ce vide que j’entrevois. La lumière vibre sur les choses, Il fait si beau, et j’ai froid, Les fleurs ont dans leur prose Nos jardins d’autrefois. Vois ce jour, il vient, coupable, Il vendange l’écume des flots, Vois ce ciel secourable En nos deux cœurs jumeaux. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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