Partager Posté(e) 16 septembre 2019 Les arbres rouillent solitaires les vieilles barques abandonnées gisent sur le flanc étendues de terres et de sables blancs sumac, corail S'envolent les songes d'été l'absence est toujours présente dans ce jardin inouï l'automne répand ses harmonies et me tient prisonnière dans ses rouges sang. L'enfance chante sur les chemins jaunes ; derrière les volets gris elle sait la flore et la faune je me suis toujours demandé si les champignons poussaient ici sous les pins, humides des perles de nos cils ? Les désirs se perdent dans les vécus inventés les soirs d'éternité de tant d'automnes dissonance et harmonie Pages noires de feues nuits aux feux des insomnies automnes tournoyants de mots transis pages blanches comme les nuits de pleine lune où rien ne s'écrit. Quand elles auront recouvert tous les sables, toute la terre … Ce sera l'hiver et sur cette immense plage blanche superbe de silence, en toute dissonance elle sera noircie, cette page blanche ; traces de pas traces de doigts traces de mots au fond des insomnies en toute harmonie … L'automne est rouge, comme mon cœur. (J.E. SepT. 2019) 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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