Administrateur Partager Posté(e) 6 septembre 2019 Chaque jour, Dans le pré de nos jeux d’enfants de jadis, Accoudé sur un muret de pierre, Je t’attends. Sur l’horizon, L’estampe de ta silhouette Comme un envol vers l’hallali des sexes Avant le crash sur les arêtes du trop-plein. Chaque nuit, Sous le vieux chêne fatigué, Dans la cabane des étés sans fin, Je t’attends. Sur ma peau, Il reste encore quelques embruns Aux senteurs de sable et de limon Abandonnés par ta robe ourlée d’écume. Chaque jour, Dans le bois aux ruisseaux murmurants Où nos cache-cache résonnent encore, Je t’attends. Au bord du cratère, Quand la neige de tes mots sera fondue, Qu’il ne restera que le tison de ma fièvre, J’irai forger ces grandes heures solitaires. Et chaque nuit, À l’aube frémissante de tes rêves, Un doute crochète tes reins. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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