Partager Posté(e) 6 septembre 2019 (modifié) J'abandonne en l'ailleurs D'un être qui m'oublie Et mon chagrin se meurt De manquer à la nuit. Quand l'ombre du néant Prolonge d'un silence Et souffle comme au temps De ma désespérance, Alors un spleen morbide Fuite de ce fantôme Où je suis en les rides D'un Saint Jean Chrysostome. Moi, Saint Jean Bouche d'or, Mon éloquence errant, Que mes mots de pécore, Sombre dans l'océan De mes pleurs asséchés Par la présence inquiète Des vies désenchantées S'il en reste une miette ! S'échappant du tombeau Il arrive parfois Qu'elle rompe un repos Et sur son palefroi, De croiser mon regard Qui me toise en chemin Des tombes de hasard À l'aplomb du regain D'un amour d'outre-vie Qui revit de l'amour. Enfin elle sourit Et solde mon encours. Elle étreint mon cadavre Et de mon âme en paix, Du tréfonds de son havre Me love en ses secrets. Ne crains pas de pourrir Et de ta mort espère Que l'Autre peut surgir Des fleurs d'un cimetière ! Modifié 7 septembre 2019 par Marc Hiver 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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