Partager Posté(e) 4 septembre 2019 (modifié) Le Cotentin grisouille. Sa lumière a changé Sous le crachin qui mouille Dur si affinités. Dans mon tendre grenier Tandis que je patouille Du passé les années, Surgissant de mes fouilles Une encyclopédie, Grimoire d'un pépé Dont l'âme en icelui Comble ce jour venté. Des pages jaunies grouillent Les savoirs périmés Tandis que je patrouille Afin de les trier. Et voilà qu'au hasard Sur le lutrin crassouille, Un nom craque le noir Et me fiche la trouille ! Je l'avais oublié Cet être fatidique Revenant me hanter De ses cœurs, de ses piques ! De sa mythologie Dont je fus le fervent Il fallait donc qu'il fît Renaître de ses dents Un rire incandescent À vous ensevelir pour peu que mon pendant Crût malin de gémir. Milard the Beautiful Si mal intentionné Contre ceux-là qu'il foule Aux pieds de ses pensées. Beau pour nous les Français, Beautiful à l'Anglois, Milard en peu de frais Mit les lois sous sa loi. Alors me direz-vous, Ce Milard philosophe, Ce Milard un peu fou, De quoi fit-il son œuf ? Amis qui me lisez Dont le cerveau s'épouille À trop fourrer le nez Sur sa vaine dépouille, Retournez aux études Et ne vous mêlez pas De touiller l'idée prude Au risque de l'appât Que ce Milard le Beau, Caché au fond d'un livre, Tend à tous les ribauds Frimeurs quand ils s'enivrent ! Aussi, toi le poète Qui écris à la craie Une rime qui pète, Souffre qu'elle t'effraie ! Modifié 5 septembre 2019 par Marc Hiver 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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