Partager Posté(e) 30 août 2019 CIRCULATIONS A DOUBLE SENS DESSUS DESSOUS (cirques sans quêtes ni queues ni crêtes) Devant la profondeur et l'épaisseur d'une feuille blanche S'efface derrière le crayon le droit à l'oubli à la différence Lire entre les lignes le manuel de l'intellectuel Voir le Monde dans le viseur du visiteur informel A travers les âges du dinosaure aux faux cils Boire un Scotch en Ecosse dans l'exil plus facile Apprendre le serment d'Hippocrate à Kos l'asile docile Lassé tu sillonnes apolitique et fais un canin la laisse au cou Un félin les fesses à poil libre échangiste sans être libre du tout De changer d'échanger Big Brother is watching you only you 1984 j'avais vingt ans les idéaux idiots les idiots idéaux A l'insu de leur plein gré s'ils veulent ces moutons seront veaux Je réfléchis en vous quand je panse mes plaies Peu importe je pense je plais je déplais s'il vous plait Idéaux à vue basse à courte très courte échelle Idées dyalisées à coups de règnes sempiternels Dresseurs de matous insoumis des matons décadents Sans murs sans murmure s'enmurrent Sans santé sans dents sans descendants Sans domicile sans peur et sans reproche Devant la feuille blanche je te sens proche Sans soucis sans rien sans dents de scie Sensible densité sentinelle qui lance des cris Des criques qu'on balance ridicules minuscules migrants D'accord et à cris dos de lins d'acrylique brillant Dans l'eau leur matière à réfection oeil pour oeil sang pour sang Je sens le vent cinglant de la révolte de la honte sanglante La lutte des places sur Terre notre territoire enterrée vivante Sans queue ni tête ni quête s'enferme s'enterre s'enlise Pourquoi tous ces tordus se penchent sur la tour de Pise Sensiblerie d'Occident repu d'insanités sanitaires Santé un autre verre santé on reboit à nos frontières Sans famille sans frontière sans papier passent les ports Fous d'adieux et footeuses de merde regardent sans effort La feuille noircit brunit plus de place aux légères candeurs La profondeur et l'épaisseur du trait se consumment en pleurs Lady Gaga au Nicaragua appelle Haroun Tazieff pour éteindre le volcan L'épaisseur d'une feuille et la profondeur des glaciers jusqu'à quand Le service RH faisait du nettoyage je postulais pour les aider au ménage Sans queue ni tête ni quête le plantigrade rétrograde Ces partis si dispendieux si pandémiques en rade Près d'un port basque ça sent le lomo piperade Cette tambouille d'Homo Erectus et sapiens Né en dernier dans le berceau païen La pédophilie odieuse les pédophiles odieux Lézards couchés leurs arts cochons face aux cieux Facétieux ces arts de la rue partagée au lard d'autrui Les cirques de César son droit de morts ou de vies Des craies de tableau noir expliquent la tactique L'ennemi le front dégarni vaincu en politique Sa peruque lui offre une juste chute Son sosie sangsue te voit te bute Ton squelette se fête L'athlète allaite s'arrête Comment un roman composé de mots peut-il être masculin Sur la feuille enfanté par des lettres voyelles consonnes féminines Histoire commencée romancée de traits fins très fins Partie en thalasso dans ton Lhassa t'enlacer enfin en partie fine L'athlète arrête allaite Son squelette se fête L'idéal lisez les sources claires Buvez thé café maté et bière A base d'eaux pures où les canards se déchaînent Le berger hébergé gangsterroriste schizophrène Emotion extrême sans haine ce qui les freine Je fredonne las en Ré qui aime les requiems Le coup de crayon de soleil sur l'épiderme Cette feuille blanche lettre verte non recommandée Avec un accusé de déception des énoncés dénoncés L'extinction des feux pachydermes en voie de disparition Les lendemains déchantent René Char d'assaut sur Breton Des cirques sans clown brillent par leur présence Montagneuse d'ailleurs de nulle part je pense En cet hiver sec dans le jardin sèchent mes pensées florales Je défalque mon absence de crédit accidentesque je râle Manger du Vian Dac Pierre pour voir le pré vert à thé Et instruire un arrêté pour continuer l'interdiction d'arrêter Je continue donc de remplir cette feuille noircie De pitreries clownesques dignes d'un cirque pour petits Tout petits petits ces mots sans queue ni quête Quand tu dis que je sens mauvais qui pète Quand ma damnée Irma aux îles contrepète Ces héros silencieux du rio Ebro Dorment rejoindre ces zèbres au point zéro En ces circonlocutions dignes de Franco. C'est la fin mes lignes ont tout noirci Je me rends à vous me voilà me voici. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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