Partager Posté(e) 30 août 2019 Mon italienne c’est mon sang dans mes veines, C’est le jour naissant, cet abandon de la nuit, Cette adolescence éternelle de tous les fruits, Ce presque rien qui va et qui nous enchaîne. C’est le souffle indécis du temps qui nous revient, Dans nos regards, quand nos nuits se font secrètes, Où les absences sur nos âmes se reflètent, C’est son silence qui va tremblant dans ma main. Mon italienne a des jardins de minuit Où je me perds, sur l’abime de ses lèvres, Et je vais, aveugle, vers d’anciennes fièvres Loin du jour où les heures fades bercent l’ennui. Elle a des futurs sur mes lointains horizons, Et c’est en tout son être ma blessure qui va. Mon italienne c’est une aube qui se leva, Dans le vert de ses yeux, l’éternelle guérison. Mon italienne c’est cet océan d’amour Où s’apaisent les tourments et les errances, Ce cri intérieur de ma fragile enfance, Cette âme, ce cœur vibrant, où vont-les toujours. 7 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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