Partager Posté(e) 29 août 2019 (modifié) Dès potron-minet, un matin, Mon aimée poussa un grand cri En constatant que dans la nuit On lui vola ses poils pubiens. Je n'aime pas les Lolita Exhibant leur nubilité ; Et elle attend qu'avec doigté Je tisse fin ses fils de soie. Et puis de ma moustache en haut, De ses lèvres barbues du bas, Par des chatouillis délicats, Nous en rions de tous nos mots ! À voir sa chatte dévastée, Point de doute que des voleurs, De ce qui fut notre bonheur, L'avait à son insu rasée Car nous n'avions point de crédit Qu'un impayé eût entraîné Par le truchement d'un huissier De ce trésor une saisie. Nous cherchâmes dans la maison, Dans les recoins et sous l'évier, - Même sous les palétuviers - Nos havres de fornication. Encore un nouveau chatt' jacking ? Lors, il nous fallut, déclarante, Déposer une main courante Qui sur ton corps jouait picking ! L'inspectrice Milouze vint De notre section de recherche Et elle nous tendit la perche Qui piégerait le malandrin. Prenez un vigile, dit-elle, Qui couchera dans votre lit Et protégera d'un délit La repousse du pêle-mêle. Nous acquiesçâmes, rassurés. L'ange gardien, un beau grand black, Toute la nuit, du tac au tac La surveille Kolé seré. Je la sens si maraboutée Que désormais à petits cris Sans fard aucun elle confie Sa foufoune décontractée. Ô toi le chevalier jaloux Des charmes fous de ta compagne, Pourquoi battrais-tu la campagne Seul, quand une aide rape tout ? Modifié 29 août 2019 par Marc Hiver 2 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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