Partager Posté(e) 28 août 2019 (modifié) Dennis Hopper dans Easy Rider Bolide en liberté, Vastes espaces à corps penché, Poignée dans le coin, chaud devant, C'est un motard plein-vent Chevauchant cœur et rêve Une aventure où rien ne mièvre. Son âme, chevillée au for Intérieur d'une joie sans remords, S'imprime sur la moto Qu'une folie coiffe au poteau Près ce virage dangereux Pour ceux qui ne jouent pas le jeu ! Sa bécane ne bronche pas. Il pleut des cordes, le fracas De cette machine insolente, Puissante, impressionnante, Lourde et terriblement légère, D'enfer ! Désir qu'il faut toujours combler En sa troublante obscurité ; Plaisir poussant l'être à bout, Le centaure hurle son amour fou. Et si la faux le plantait là Dans un gésir et pourquoi pas ? Le feu brûlant reste à éteindre De trop d'envie qu'il ne peut ceindre ! La Harley Davidson s'équilibre, Décontracte son vieux chibre, Une paix à prostatiquement aspirer, S'arrêter et pisser. Distiller au hasard de sa route Ces quelques minutes de repos qui le boutent Hors de lui, près d'une source Avant de reprendre sa course. Repartir, S'éclater dans l'air qui saisit. Flotte sa crinière blanche, danse ce rab de vie Dans la maturité de son âge... La retrouver et pourquoi pas rouvrir la page ? Modifié 29 août 2019 par Marc Hiver 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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