Partager Posté(e) 27 août 2019 (modifié) Glissent sur l’océan Les couleurs miroitées A l’ourlet du ressac S’effrange la mousse claire Le ciel et l’eau se lavent De la même transparence Et le jour se condense En rebondissements Sur les falaises rauques Où gronde la marée Il cherche à respirer Jusqu’à l’odeur des pierres Il retient un instant Dans sa paume le vent Dans cette lente quête De lueurs de mots Le poète obstiné Lève toutes frontières Dilate l’incernable Pour mieux l’entrelacer Et puis le réinvente A l’aune de sa faim Dans une encre jaillie De son cœur en creuset Modifié 27 août 2019 par Lina 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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