Partager Posté(e) 23 août 2019 En des temps fort lointains je croyais à la gloire A la reconnaissance aux vertus du pouvoir Mais les années passant que de déconvenues Qui vont nous humilier jusqu’à nous mettre à nu Or le dernier frisson que j’ai eu à connaitre Il n’en faut point douter a touché tout mon être Jauger la stagnation de mes émoluments Figés à tout jamais m’a mis dans le tourment Fi de reconnaissance adieu rêves de gloire Ainsi mon quotidien n’est plus que désespoir Eternel oublié j’embrasse l’amertume Saison après saison c’en devient la coutume Le comité salaire avec son habitude A prodigué sans pleurs son lot d’ingratitudes En monarque absolu que fait-il de mon trouble ? N’aurais-je jamais droit qu’à une paie en roubles ? Car enfin franchement ce comité salaire De nos aspirations il n’en a donc que faire ? Et de nos utopies il n’en fait fort peu cas Nous plongeant bien souvent dans de mauvais tracas Face à ce tribunal impuissante est ma prose Refusant ce fiasco c’est pour cela que j’ose, Ne voyant d’autre issue que dans l’alexandrin, A pousser celui-ci pour atteindre mes fins Me verrais-je à jamais salarié déconfit Eloigné pour toujours de la postérité ? Ne suis-je rien de plus que ruine décrépie Qui pour unique obole aurait la charité? Un geste en ma faveur eut suscité ma liesse Hélas sans ce dernier je ne suis que tristesse Comme dernier délice il reste l’amertume Son goût d’inachevé douce aigreur qui m’inhume 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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