Partager Posté(e) 18 août 2019 (modifié) Bien au delà de la voûte encensée Par toi Je bascule et bouscule doucement mes certitudes enfouies Mais d’où ai-je bien pu glisser Pour passer à côté du silence de la nuit? Il faisait frais Mais sous l’édredon de ta tendresse Je ne sentais plus rien Plus rien que la beauté de cette solitude leste Que la chair assoupie en cette prière céleste Bientôt j’ai aperçu la première, héroïque Traverser, funambule, l’écran de mes désirs Sous mon regard brillant d’une plainte amnésique Elle filait comme jamais sans pourtant advenir Trépignant d’impatience j’ai attendu la suite Plaquée au sol brûlé, l’herbe jaune de l’Ardèche Des dizaines ont fugué en danseuses éconduites Ces charmantes insoumises ont pris mon cœur revêche Regarde, disait la belle étoile Écoute le suffoquement de l’animal glapissant Entend ces sons qui ne t’appartiennent pas Laisse ta vanité choir sous le mistral hurlant Fais silence Et de tes mains dessine La constellation rêvée De ta bouche devine Le ressac profond de mes baisers Modifié 19 août 2019 par Carine 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés