Partager Posté(e) 16 août 2019 Ys,Ys,Ys, Ys la Bretonne perdue dans les abysses Ys l’orgueilleuse Ys défiant les flots de la mer furieuse L’océan tu narguais Ys tu te croyais Protégée par ta baie, Tes falaises de craie Mais la mer d’Iroise Englouti tes ardoises ; Ta luxure, tes débauches effrénées Aux mémoires sont restées Mais rien de ta splendeur Mais tout de tes erreurs Les abysses ont tout enlevé Et tes pêchés lavés Ys la Gauloise, Ys la Romaine Ys l la Celte, Ys la toujours vaine Ys millénaire, Ys restée vivante Aux cœurs aventureux, Ys toujours présente L’Atlantique t’a purifiée de tes scandales Toi dont Ahès, t’a faite sa capitale En reine débauchée, de tous ses désirs D’amours et de troubles plaisirs Tu régnais en maîtresse Sur la baie et les terres, sans faiblesse Toi qui sus si fort résister pourtant Aux multiples assauts, de sombres forbans Ys la vaillante, Ys la dolente, Ys, cité toujours vivante, par-delà le temps, Ys, morte pourtant Toi qui toisais de haut, l’avenir Aujourd’hui ton souvenir Devient une légende en somme Au cœur léger des hommes Moins punie par les flots dans tes rues Que par l’oubli, utilement survenu Et le doute qui pour toujours assomme Le cœur léger des hommes Ys, chaque Breton t’emporte en sa giberne Avecques son drapeau porté toujours en berne Et comme flotte encore au mât l’hermine d’Anne Toujours à bout de bras se portera sa flamme Ys la disparue, cité toujours vivante Ys de Queffelec, que le poète chante Dans un sombre roman d’automne Ys cité Bretonne. Une lagune en séchant Apporta un instant La vision chimérique D’une cité utopique. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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