Gilliatt 517 Posted August 15 Le sable gris du temps Me fait pleurer à toi Il m'écorche les dents Quand je mords après toi. Je mords à tous les vents Ma raison c'était toi Dans les dunes souvent J'entends chanter de toi. Dans les pins se déprend Mon avenir de toi Je ne sais plus comment Je rimais avec toi. Mon cœur doré navrant Ne bat plus rien sans toi Cognant un coup sur sang Misère que le Non-Toi. Share this post Link to post Share on other sites
Joailes 3,043 Posted August 15 il y a 12 minutes, Gilliatt a dit : Le sable gris du temps Me fait pleurer à toi belle introduction que celle-ci, une pincée de mélancolie, un soupçon de tristesse et le tour est joué ... Share this post Link to post Share on other sites
Natacha Felix 947 Posted August 15 "il m'écorche les dents" "je mords à tous les vents" "mon cœur doré navrant" Jolies trouvailles Il y a plusieurs termes forts dans ce texte (écorcher, mordre, cogner), pourtant je trouve que l'impression générale est plutôt celle d'une douce mélancolie, teintée de résignation. C'est peut-être parce que deux rimes sont utilisées... Mais peu importe la raison, c'est en tout cas une bien belle déclaration ! Share this post Link to post Share on other sites
Gilliatt 517 Posted August 15 Bonsoir @Joailes, merci de votre lecture et de votre charmant commentaire, le tour est joué ? je n'en suis pas sûr, je crois que ce poète devra encore faire pénitence pour retrouver sa Muse..:) ! Share this post Link to post Share on other sites
Rosa Canina 65 Posted August 16 "Dans les dunes souvent j'entends chanter de toi." J'aime beaucoup ces vers. Courage poète, si cette muse se révèle sensible à la poésie et aux billets doux, la pénitence ne saurait s'éterniser. Share this post Link to post Share on other sites
Gilliatt 517 Posted August 16 Bonjour @Natacha Felix, merci beaucoup de ce commentaire détaillé, sensible et pertinent en tous points. J'ai voulu exprimer le désarroi intérieur du poète qui en perd son latin et même son français. Bonjour @Rosa canina, merci de ce regard compréhensif sur la misère du poète, sa muse est une Fée sans pareille, sa magie le guérira de tout... ! 1 Share this post Link to post Share on other sites
Nomal' sland 1,056 Posted August 18 Bonjour @Gilliatt Comme une disait en vieux français, l'absence festoie avecque ce fantôme qui me en-toi. W Share this post Link to post Share on other sites
Eathanor 2,266 Posted August 19 Un poème tout en ambivalence qui navigue entre la dureté et la douceur sans jamais parvenir à trancher. Cela est habilement fait. Share this post Link to post Share on other sites
Gilliatt 517 Posted August 23 Bonjour @Eathanor, merci pour ce commentaire qui me fait découvrir une facette inconsciente de l'écriture de ce poème, c'est très intéressant, mais malheureusement, je ne l'ai pas fait exprès, encore merci pour cet éclairage positif. Share this post Link to post Share on other sites