Partager Posté(e) 14 août 2019 Les bastides ocres brûlantes de soleil dorment paisiblement aux seins d'une colline je regarde au loin les reflets vermeils de lacs aux yeux d'or clignant dans les ravines je bois le silence aux parfums de sirops mon bâton battant l'ortie pour ouvrir des chemins sursautant parfois aux cris des agneaux j'ai embrassé la terre au creux de mes reins. J'ai baladé ma mélancolie dans le maquis, là où elle niche dans un nid d'aigle j'ai gardé sur ma peau ce souffle exquis d'enfants heureux aux rires espiègles il doit en rester quelque chose, quelque part dans un lointain village, un poème écrit à l'encre d'une rose dans le maquis sauvage j'affronte encore le vent devant les Sanguinaires mon cœur ne revient pas je l'ai laissé partir, un soir d'hiver il n'est jamais revenu sur ses pas. (J.E. Août 2019) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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