Partager Posté(e) 12 août 2018 Voici, ce jour me porte, encore, à vaine rime Et je vais à bon port écouter, maritime, Une brise, affleurée aux pavois de mon doute, Ebaucher à mi-voix matière pour ma soute. Voyageur immobile à la voile gonflée Je suis ce regard nu, élingue emmitouflée, Ce clerc à la croisée, en son verbe disert Que nulle brume éclaire en son morne désert. Voici, mon rêve prie sa prison de papier : Il ne faut qu’une voix pour que vous y drapiez Votre propre vouloir, déclamé sur mon sein. Hélas ! Un grand silence épouse ce dessein Et, solitaire, danse au pas de l’encrier, Ma stance, dérisoire ouvroir à mes criées. novembre 2010 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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