Partager Posté(e) 6 août 2019 (modifié) Royaume de granit assailli de naufrages; sous des cieux tourmentés, 'la où finit la terre' ; de brises océanes est né un Finistère, quand le regard des hommes s'est tourné vers le large..... Sur la mer bousculée de vagues mugissantes en noirs déferlements d' écume et de fureur; de vieilles tragédies sans cesse renaissantes, ressuscitent le flot de leur sombre clameur. Des pans entiers de terre assiégés par la mer; étendues sablonneuses où la vue porte loin, puis se perd là où rien n'est tout-à-fait certain: D' infinies nudités sans marques ni repères. La raison s' exaspère ,mouvante et ensablée, quand même la mémoire a le gout de l'oubli; vaine illusion par où s' engouffre la folie, que le temps aquarelle de couleurs délavées. Cette flaque de ciel où se mire un nuage petit flocon de brume posé sur la lagune, est un miroir liquide bordé d' un paysage, horizon idéal où se perdent les dunes. La mer est possessive où le ciel est absent. Mais sa contemplation inspire l' écriture, quand les rêves marins qui iodent nos peintures s' abreuvent dans les larmes que pleure l' océan. Modifié 7 août 2019 par Filae77 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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