Partager Posté(e) 1 août 2019 Ils sont des soirs de vertige aux parfums déroutants de narcisses sur leur tige, dans un ciel aveuglant ils sont des soirs de larmes qui débordent de sourires de roses rouges, d'iris parme parfums, couleurs de souvenirs. Le chagrin, un instant, prend tout l'espace, puis devient de plus en plus petit. Au flot du temps qui passe il s'efface, sans faire de bruit … Ils étaient des soirs de douleur aux tremblements du vent aux battements du cœur, aux flûtes de l'engoulevent. Le soleil à ras de terre s'étire, s'enroule comme un serpent … te prend soudain dans ses bras, t'engloutit tout entier, te suspend au son de sa flûte de pan et toi, tu ne bouges plus, béat … Ils sont des soirs, sans plume, sans pinceau - la main n'est jamais à la hauteur - où les blessures fondent, de bas en haut. Il est un soir où tout se meurt. Alors, bêtement, tu fais une photo. (J.E. Août 2019) (photo personnelle) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
Messages recommandés