Partager Posté(e) 1 août 2019 Il viendra chétif, au jour convenu, Comme un lourd fardeau que l’on délaisse Et sur son flanc écorché, mis à nu, L’ombre permise d’une immense tristesse Sur sa robe mauve chargée de deuil Flâneront sans cesse d’étranges parfums Et le reflet d’un dernier écueil Ou vont mourir d’impossibles chagrins Il me guidera, hélas, au tombeau Où germent d’inutiles langueurs Et son voile argenté cousu de mots Gardera le fruit d’anciennes lueurs Ainsi à l’heure des métamorphoses Sur son habit flânera l’éternité Où chantait sans trêve mon âme morose Sur le velours d’un songe libéré O cerveau inspiré toujours déchu Il te faudra vendanger de vieux ciels Et creuser sans cesse la déconvenue En un périlleux voyage éternel Mes mots ne seront plus qu’oiseaux Triomphant de mon obscurité Ils auront de beaux et fins rameaux Et le vent les entendra chanter 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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