Partager Posté(e) 1 août 2019 Lorsque je rentrerai un soir dans la maison Que dans la cheminée resteront quelques braises J’entendrai par la porte en guise d’oraison Souffler le vent qui hurle et secoue les mélèzes Et cette fois encore en toute déraison Je te prendrai la main respectant ton ascèse Pour un chaste baiser ignorant la passion Et les élans passés dans une autre fournaise J’aurai le cœur serré d’un veuvage ignoré Comme si d’autrefois ne restaient que fadaises Dans cette confusion des serments délirés Bientôt je pleurerai ton fantôme adoré Dont j’avais l’illusion dans une parenthèse Une faille du temps se sera retirée 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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