Partager Posté(e) 11 août 2018 Qu'il était doux cet air de violon ... L'archet caressait mon cœur, L'âme parcourue de frissons. De petites notes sans parole Dans le velours de la nuit S'envolaient en symboles Presque sans bruit. Eût-il fallu tendre l'oreille Pour comprendre ton désarroi A nul autre pareil, Toi qui n'as pas de voix. Tu lui jouais des mots d'amour Qu'elle ne sut traduire Les yeux baissés, le cœur lourd, Tu la laissas partir. Ta douleur dans la musique S'envole sans larme, Dans ton costume chic Tu parais sans alarme. Dans ce petit bistrot modeste Pour tous les amoureux, Tu n'as pas fait un geste Et tu es malheureux. Avant d'entrer sur scène, Tu ajustes ton violon Tu lui confies ta peine En un sanglot long ; Et s'il s'anime, vaincu, Sous tes mains emportées, Elle ... elle n'a jamais entendu Ta déclaration de muet. . Que ton cœur était blessé, Tu n'en as rien dit non plus, Ainsi, sans pouvoir parler … Tu l'as perdue. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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