Connecté Administrateur Partager Posté(e) 31 juillet 2019 Il y a des soirs comme cela où rien ne bouge. Seuls les yeux bavent sur l'écran. Des masses de cortex agglutinées, Siphonnées par les mass-médias. La télé joue sa grande putain aguicheuse Sur les trottoirs de nos soirées. Des miss anxiogènes s'impriment, Fades décalcomanies sur l'écran, Des handicapés aux sébiles ébréchées Sont pendus sous le compteur des dons, Des lesbiennes avachies sur des sofas Sucent goulûment des temps de cerveaux, Des bimbos de supérette écartent leurs cuisses Pour se laisser féconder par les fantasmes. Il y a des soirs comme cela où rien ne bouge. Juste des coïts impuissants face caméra, Ornements dans le backroom du bon citoyen. Des hyènes cravatées haranguent la foule sculptée. Les sourires dégueulent au rythme des breaking news. Les bouches édentées s'émiettent sur les regards d'enfants. Non, rien ne bouge, Juste ces chiens affamés qui réclament leur pitance. Faméliques, ils se battent pour un débris d'image Dans le home sweet home de leurs niches 5 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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