Partager Posté(e) 31 juillet 2019 (modifié) Son regard est parti dans le train de l’oubli. Une photo affichée sur un mur irréel Et mon cœur a aimé ces yeux d’amour remplis, Et mes sens ont vibré au noir de sa prunelle. J’ai cherché où vivait cette étrange amoureuse, En parcourant les rues et tous les boulevards, Ainsi que les chemins et les sentes boueuses, Qu’elle a dû emprunter en sa ville au hasard. J’ai vu la belle enfin aux détours d’un jardin, Où elle priait le vent d’apporter les accords De ses nombreux amants tristes d’un sein radin, Que lors je devinais en observant son corps. Ce fut la trahison de l’image rêvée, L’œil noir n’était point doux, l’œil noir était avide De la futilité comme de tours mauvais Que je percevais bien à son air impavide. Je jouai l’amical, la caresse câline, Pour habiller ma voix et masquer l’amertume Que j’éprouvais sitôt en approche féline De cet être double, cette beauté posthume. Je l’invitai un soir à venir à la gare Pour mon départ prochain par devoir établi. Une seule poussée sous les roues sans bagarre, Son regard est parti dans le train de l’oubli. (Pure fiction, bien entendu) Modifié 31 juillet 2019 par Yguemart 8 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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