Partager Posté(e) 30 juillet 2019 (modifié) Je marche, habité par le vide, Sur une route infiniment droite, Je ne dors plus, je suis absence Des nuits, des jours passant, Sombres, mes rêves vont En de secrets chemins. Je marche, habité par le vide, Sur une route infiniment droite, Je suis mort, et pourtant je marche Dans les allées d’ombres perdues Vers ta main si blanche, Qui m’est tendue, Vers l’insupportable, L’inaccessible. Je marche, habité par le vide, Sur une route infiniment droite, Tout soudain renaît, moribond, Et le ciel me semble creux, Le jour saigne de terribles aveux Et sa lumière m’aveugle. Je marche, habité par le vide, Sur une route infiniment droite, Née de nos cendres. Viendront des pluies Avec leur chant triste Sur les vieux carreaux Que mon regard transperce, Comme des larmes, Comme des larmes revenues. Modifié 30 juillet 2019 par Thierry Demercastel 6 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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