Partager Posté(e) 29 juillet 2019 (modifié) Il est des amours qu'on n'oubliera pas des chagrins ancrés sur des récifs de corail des parfums ressuscités d'on ne sait quels néants des rêves éveillés, d'autres qui bâillent et tout un tas de cicatrices dans un passé qui ment. Il est des souvenirs qu'on emportera, des pots de confiture avec nos empreintes digitales, des traversées du temps dans la main de papa des gifles de mer sur le pont ou à fond de cale. Et puis, peut-être, d'autres amours qu'on oubliera d'autres chagrins, d'autres spirales des jours de joie, des nuits de bérézina des étoiles filantes et des aurores boréales. Le ciel reflète peut-être les états d'âme il en est de si torturés qu'ils sont à pleurer comme l'océan couteau qui affûte ses lames un soir de tempête au flanc des rochers. Alors, dans les cajoleries du vent, les caprices du ciel, tout s'oublie, tout change de couleurs et naît l'instant présent aussi éphémère qu'un cristal de pleur. (J.E. Juillet 2019) (photo personnelle) Modifié 29 juillet 2019 par Joailes 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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