Partager Posté(e) 27 juillet 2019 Emilie Ah ! que me disiez vous Emilie hier près du verger Dans ce mois de mai scrutant tous vos désirs, Nous avions à nos trousses la langueur des amants, Ces quelques fièvres que seuls les baisers apaisent. Ah ! que me disiez vous, chère Emilie, hier près du verger, Mes lassitudes avaient déserté comme par enchantement, Tout autour de nous semblait se pencher sur vous, Et vos lèvres si fines me disaient qu’elles n’avaient point sommeil. Ah ! que me disiez vous Emilie hier près du verger, A la douceur du jour qui, sur vos prunelles, flânait, Vous m’attendiez fébrile avec un soupçon de rêve Et moi j’avais le cœur qui battait, qui battait. Ah ! que me disiez vous, chère Emilie, hier près du verger, Les yeux baissés, dans ce mois de mai finissant, Que disiez vous à mon cœur qui venait à pleurer, A cet amour qui à votre cœur venait naissant. Ah ! que me disiez vous Emilie hier près du verger, Que pour un autre votre cœur battait, Que le mien vous ne l’entendiez guère, Qu’il reviendra bientôt de ce pays maudit. Ah ! que me disiez vous, chère Emilie, hier près du verger, Que votre amour est unique, que lui seul vous aimez, Que depuis longtemps il vous attend près d’ici Où les larmes se posent quand fleurissent les roses. Ah ! que me disiez vous Emilie hier près du verger. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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