Partager Posté(e) 23 juillet 2019 Sa plume a le velouté d'un abricot le nectar d'une pêche il écrit aux grappes des lilas, cueille le jasmin de sa mémoire. Son papier s'écroule de lumière. Il pleut de l'or. D'un doigt métissé, il capture les gouttes sur le rebord des vases où il n'y a jamais eu de fleurs coupées. Sa main a la majesté du cygne elle effleure le lac, apaise les orages sur des toiles oranges. Son corps a l'ombre androgyne d'une fleur exotique dont il a presque le parfum. Sa robe comme celle d'un cardinal, déploie ses pourpres et ses anneaux de saphir. Soudain, s'évadent les esquisses encres de Chine, les mots jaillissent. Il pleut de l'or. A l'horizon, loin, point un point, un petit point de côté un rigoureux contrepoint … Autant en emporte le levant. (J.E. Juillet 2019) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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