Partager Posté(e) 23 juillet 2019 L'ordinaire s'efface De nos mémoires Paradoxalement Certains détails insignifiantsPersistent en profondeur Ils prennent souvent La place des visages Que l'on croyait immortels Heureusement il y a le sommeil Qui lui ne trompe pas Chasseur d'images Utilisant le rêve comme refuge Ce navire volontairement à la dérive Nous rapproche sans angoisse Des fruits sucrés de notre enfance C'est loin derrière En amont des jours Que depuis longtemps ce gouffre Déchire mes yeux Et assèche ma gorge Il ne faut pas perdre de temps Surtout l'hiver Lorsque la nuit si généreuse Replie le peu d'espace Qu'il nous reste à vivre. 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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