Partager Posté(e) 21 juillet 2019 Dans la clairière aux ondes vives, le kiosque en fer forgé emprisonne les roses intouchablesle soleil caresse nos peaux fatiguées de morsures tu marches devant moi, la nuque fière en portant le panier pour la dînette comme autrefois où nous étions poupées solitaires, mal aimées, avec nos cahiers le vent nattait nos cheveux j’écrivais déjà en silence tu dessinais les ombres imprécises on est toujours mal aimées, disais-tu, et je t'ai crue Il ne reste dans l’herbe que des traces de pas, des dînettes cassées, des poupées sans bouche, des sourires disparus. Je suis revenue ce matin d'été j'ai entendu ton rire qui descendait de la colline éparpillant nos souvenirs devant le kiosque à musique aux roses intouchables qui n'en finiront jamais de fleurir. (J.E. Juillet 2019) (photo personnelle) 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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