Partager Posté(e) 21 juillet 2019 (modifié) L’hiver, suivi de sa cours de vent, de froid dur et de neige S’étend sur la campagne en sa cape d’hermine Le gel immobilise le torrent et la terre qui, sous les flocons se protège, Sous le ciel bas et gris, s’écrase et crie famine. Les rues sont désertées par les passants frileux Qui se hâtent le soir de retrouver la table Où l’épouse affairée a mis le pot au feu Attendant le retour de son homme, après l’étable. Le chien roux dort vers l’âtre, se chauffant et rêvant Aux courses dans les herbes embaumées de l’été Et son ombre dansante, projetée par des flammes de sang D’or et d’orange, anime le mur, noir de suie et de fumée. L’homme transit de froid, les mains et les joues rougies La goutte au nez, engoncé dans son par-dessus noir, Rentre harassé mais heureux, souriant à l’envie Du repas qui l’attend, chaud de vie et d’espoir. Il sourit au printemps qui bientôt sera là Il sourit aux beaux jours, aux dimanches de soleil, Il sourit aux enfants, à l’épouse qui sont là, Il sourit au bonheur des jours jamais pareils. Modifié 21 juillet 2019 par Julien Ertveld Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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