Partager Posté(e) 21 juillet 2019 Entre le vide il y a des mots et une ombre qui m’appartient, venue de si loin. Entre la vie et la mort il y a des soleils éphémères, des chansons portant les rêves et ce parcours où il faut tant marcher, des lettres de l’alphabet qui s’envolent. Entre l’inconnu et ce vide immense, c’est comme un soir qui frissonne et bavarde du temps passé aux portes de nos automnes, c’est comme un sanglot qui remonte avec la marée et puis vous fait du bien. Entre les heures il y a l’éternité et des vents fous où je me perds parfois, où un instant, au verbe chercher, je viens m’enchaîner. Entre ce vide obsédant il y a des mots, les tiens, quand les miens n’ont plus de saison. Et des musiques secourables sous un ciel aveugle qui n’y comprend plus rien. Je t’ai reconnue, mon inconnue, une tache d’encre où soupirent les mots. Un poète s’efface doucement, juste à cause du temps, juste à cause du temps. Il est venu de l’ombre où des soleils se meurent. Qui l’a entendu et reconnu, ce cri venu jusqu’ici, où jadis, enfant, il fut entre le vide et le néant, entre le vide et le néant. Toi sûrement 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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