Partager Posté(e) 20 juillet 2019 (modifié) L'obscurité sans refuge S'écorche vive C'est en dentelle Que la surface du marbre Reflète l'ombre des flammes Ne plus bouger Laisser le feu Enfouir la vibration A fond de cale Sur le givre de nos jours Ballottés par les vagues Que le granit affronte Dans le murmure D'une lointaine défaite La musique traversière N'a plus d'équipage Nous veillerons ainsi Jusqu'à l'absence de la pénombre Et puis D'un seul coup de vigne Nous refermerons la couleur du safran Ne sauvegardant que la saveur chaude De notre ivresse inconsolable. Modifié 21 juillet 2019 par Pierre 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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