Partager Posté(e) 17 juillet 2019 Les immortelles vivent en bouquet sur le piano les éphémères viennent et volent et s’en vont mourir à l’ombre près des roses fanées. Le vase est clos, inutile la vase engloutit et jubile. Dans une coupe à l’onyx sombre un œil de chat, des dents de requin de drôles de rideaux corrodés d’ombres et des mains de caresses derrière le baldaquin. Les larmes flamboient au soleil comme des sequins et le vieux chien aspire son dernier crépuscule sur les feuilles pourries de son linceul à la fontaine sèche, à la source tarie. Les immortelles vivent en bouquet sur le piano elles absorbent l’odeur de la mort les éphémères viennent, vont et volent et s’en vont mourir à l’ombre sans témoin sans écho. Il restait un cri et en ouvrant la porte, il s’est enfui nul n’empêche le cri de s’enfuir celui-ci n’a pas d’écho. (J.E. juillet 2019) Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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