Partager Posté(e) 15 juillet 2019 La rivière envahit les prairies Montant vers les haies Enlaçant tendrement les saules Dont les larmes coulent jusqu’aux flots Et la mare voisine, Joint ses eaux glauques à celles du ruisseau, Gagne le ru entre les joncs et frôle Les hautes marches protégeant les maies Où se conserve le pain de la métairie, Libre, l’eau part en voyage, Bras dessus, bras dessous Avec la grande rivière voisine Isolant des villages Bousculant champs et vignes Elle monte vers les étages Des plus proches maisons Où se dépose sa fange. Elle trace sa voie en une ligne Désolante, sur les murs maculés Comme au travers des blés Et change tout à coup Le doux ruisseau ombragé En de violents remous Venant tout ravager. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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