Connecté Partager Posté(e) 12 juillet 2019 (modifié) Ce solstice d' été est beau comme une femme; le merle et la fauvette y répètent leurs gammes. Dans l' air vibrant du soir qu' exalte le Poète, en courbes et glissades,volette une alouette. La lune était propice aux essors migratoires. Passereau innocent qu' aveuglent les miroirs. le Ciel qui te fit don d' une jolie houppette esquisse en clair-obscur ta frêle silhouette. Lullulullu Duliduli Lullulullu Duliduli. Mélodieuses spirales de trilles obsédantes, qui vrillaient ma mémoire de notes ascendantes. Mon esprit musicien que ton chant amusait, syllabes et silences,méthodiques et phrasés; se régalait d' un air de flûte traversière, quand le sort décréta la salve meurtrière. Et Juillet finissant se concluait en drame, cylindre de métal d' où surgirait la flamme. --------------------------------------- L' aube est levée sur les halliers; Fusils de chasse et carabines. Et l' oiseau gît écarquillé, plombé d' éclats de chevrotine. Une âme ailée s' en est allée; La vie était - La vie n' est plus. - Adieu Alou- ette Lulu. Modifié 12 juillet 2019 par Filae77 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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