Administrateur Partager Posté(e) 9 juillet 2019 Dans de jaunes pâturages écrasés de chaleur, Parmi les quelques rares herbes sèches restantes, Quelques mornes vaches broutent sans conviction. Au loin, l'aboiement d'un chien plombe les heures. Les horizons semblent devoir retourner la glèbe. Solitaire, le marcheur erre sur des sentiers raboteux. Des taches solaires dansent sur les accrocs des layons. Les diptères voraces sucent les dernières notes boisées. Des balafres bitumeuses déchirent les coteaux dénudés. Parfois, un triste village émerge de ces mélancoliques étendues. Entre des granges désertes et des fermes aux murs lézardés, Des silhouettes indéfinies dérivent dans les rues défoncées. Au milieu d'un champ, sous les branches d'un vieux chêne, La brise atone du soir se love parmi les branches foudroyées. Sur le rebord du calice ébréché de cette nature morte, Le marcheur épuisé se repose en se balançant doucement. 3 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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