Partager Posté(e) 8 juillet 2019 Une aurore fluette à la pulpe sanguine Souligne deux nageurs aux hanches d'aquilon Dont les limbes cambrés, archets de l'horizon, Esquissent sur le jour des ailes levantines. Ces sveltes profilés, éphèbes de lustrine, Longent languissamment l'abîme des galions, Et leur sillage absout rivage et alcyons, Naufragés d'un soleil aux lueurs corallines. Les rouges flamboyants peaufinant les contours D'une île aux émaux blancs et son lagon d'amour, Reposent sur les bords, en écumes de braise, Pétillance d'un rose arrivée au mouillage, Filoselles de soie, colifichets de fraise, Tes lèvres convoitées par une anse sauvage. 4 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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