Connecté Partager Posté(e) 6 juillet 2019 Sous la lampe, juillet s'étire et se balance. Je suis rentré gorgé d'iode et de sel aux racines de la belle Provence les yeux pleins de larmes, amoureux d'Elle. Je t'écrirai sans fin toi qui va pieds nus sur mes feuilles de silence Je pense à toi la vagabonde disparue au coin d'un train en partance, Je t'écrirai demain toi qui a croisé mon chemin sur ma corne d'abondance des mots de vent, de solitude et de refrains d' âmes en souffrance les mots n'auront plus d'importance et puis les peaux se souviendront. Et toujours, ces bateaux en partance seront adieux à l'horizon. Ô tendres couleurs du soir pourquoi ramenez-vous les souvenirs, le désespoir, le chant du hibou ? Je vous écrirai demain, tendres visages, une lettre d'amour c'est pour vous que je voyage n'ayant pour tout bagage, toujours … que ma plume légère pour vous et mon cœur lourd de vous. Sous la lampe, juillet exhale sa chaleur. Les étoiles de mer jaillissent sur les murs et ce long sanglot, cette rumeur je les respire ce soir dans un trou de verdure. (J.E. Juillet 2019) 1 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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