Partager Posté(e) 6 juillet 2019 Dans la campagne somnolente, Nul bruit ne trouble la sieste. Une chaleur écrasante Rends lourd et pénible tout geste Sur la plaine ondoyante De légers tourbillons lancent À l’assaut des nues vibrantes Les fétus de paille qui dansent Les chiens, langue pendante, Dorment à l’ombre des maisons Un chat à l’échine battante Fait sa toilette, sans façon. Seuls, d’un bois proche nous viennent Les chants des oiseaux baignés d’ombres, Et le coucou lance en antienne Sa chanson monotone et sombre Soutenue par le roulement des chênes Dont le vent anime les ombres Et heurte le sommet des frênes, En frissonnant dans la pénombre. Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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