Partager Posté(e) 5 juillet 2019 (modifié) Le soleil paraît, triomphant Il a chassé la nuit froide Et obscure, la nuit hostile. Le coq le salue de son chant Assouplissant, ailes roides De froid et pattes agiles. L’aurore inonde alors le ciel Gloire à la journée nouvelle ! Le rose, le vert, le rouge Et le jaune, fondus, mêlés Comme en un pastel mordoraient La campagne. Nul ne bouge. Une brume monte des prés Au*-dessus des hautes futaies Légère comme une aile. Gloire à la journée nouvelle ! Les saules semblent des géants, Semblent de fantômes feuillus Frissonnant sous une brise. D’un proche buisson part un chant, C’est un petit pinson joufflu, Que la fraîche aurore grise, Qui lance sa note grêle, Gloire à la journée nouvelle ! Envoi Le chardonneret si frêle La douce grive et le pinson Partout diront et chanteront : Gloire à la journée nouvelle ! Modifié 5 juillet 2019 par Julien Ertveld 2 Lien vers le commentaire Partager sur d’autres sites Plus d'options de partage...
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